Le 20 mars 2015 c’est le premier jour du printemps, mais on fĂȘte Ă©galement en France la nuit des ondes gravitationnelles. PrĂ©dites il y a 100 ans par la thĂ©orie de la relativitĂ© gĂ©nĂ©rale d’Albert Einstein, les ondes gravitationnelles ont Ă©tĂ© observĂ©es pour la premiĂšre fois le 14 septembre 2015 Ă l’aide des interfĂ©romĂštres gĂ©ants Ligo aux Ătats-Unis, puis par la suite par les instruments de Virgo en Europe. Ces oscillations sont produites par des phĂ©nomĂšnes cosmologiques d’une extrĂȘme intensitĂ© comme la coalescence de deux trous noirs stellaires ou la fusion d’un couple d’Ă©toiles Ă neutrons. Elles se propagent dans l’univers Ă la vitesse de la lumiĂšre, traversent la matiĂšre et dĂ©forment le tissu de l’espace-temps lors de leur passage. Ci-dessous, Choubaka rĂ©alise une performance artistique en nous offrant une reprĂ©sentation visuelle de la contraction et de la dilatation de l’espace au passage d’une onde de gravitation.
DĂ©monstration en images
A l’issue de cette dĂ©monstration, Choubaka parvint Ă transcender l’espace et le temps, Ă percevoir dans toute sa plĂ©nitude lâĂ©nergie gravitationnelle du cosmos et Ă©prouva alors une sorte d’extase mĂ©taphysique, d’orgasme tantrique, un Ă©veil spirituel proche du fameux Satori dans le bouddhisme zen japonais (crĂ©dit photo : NASA).