Épisode n°3 (final) :
Marie-Galante, c’est d’abord une multitude d’immenses plages de sable blanc, bordées de cocotiers et peu fréquentées. Les lagons protégés par une barrière de corail abritent des eaux bleues turquoises et calmes, propices à la pratique du canoë-kayak. Des dizaines de kilomètres de sentiers pédestres permettent de visiter, au rythme de la marche, le littoral et l’intérieur des terres. « L’île aux 100 moulins » est aussi une terre d’histoire, où il en subsiste encore 72 sur les 106 que comptait l’île au début du XIX siècle, Don Quichotte a encore du travail. De nombreux monuments ou lieux témoignent encore de l’époque coloniale et de l’esclavage, tels que les ruines d’indigoteries, la tristement célèbre Mare au Punch, les habitations Murat et Roussel-Trianon, les décombres d’anciennes sucreries, etc… La culture de la canne à sucre est actuellement la principale ressource de l’île avec la production de sucre brun, de sirop de batterie et de rhum. Marie-Galante est d’ailleurs réputée pour ses rhums blancs agricoles à 59° produits dans les distilleries Bielle, Bellevue et Père Labat qui proposent tous les jours des visites et des dégustations gratuites. Enfin Marie-Galante c’est une douceur de vivre et des traditions préservées comme les bals de quadrille, les jeux de dominos, la pèche, les courses de bÅ“ufs tirants (il existe même des courses de cabris tirants et de crabes tirants). Une petite île hors du temps et enchanteresse qui recèle de nombreux trésors.